Dans la vie quotidienne, le stress est souvent en étroit rapport avec le bruit. En Suisse, environ les deux tiers de la population se sentent dérangés par le bruit. Il est donc d’autant plus important de pouvoir se réfugier dans une oasis de calme de temps à autre. Cependant, les lieux de détente épargnés par le bruit deviennent de plus en plus difficiles à trouver. Le tapis de bruit se déroule de plus en plus loin, même dans la nature supposée tranquille. Sous la devise « À la recherche d’oasis de calme », la « Journée contre le bruit » de cette année a pour but de rendre le public attentif à l’exposition croissante au bruit de nos lieux de détente.
Communiqué de presse (DE)
Communiqué de presse de la CFLB
Se détendre dans le calme
Le calme n’est pas forcément synonyme de silence. Le silence présuppose l’absence de bruit dérangeant, tandis que le calme se réfère à l’absence d’effervescence et de sources de diversion. Ainsi, un environnement sonore n’affecte pas obligatoirement le calme. Des sons agréables peuvent même augmenter le sentiment de bien-être. Les sons naturels, comme par exemple le chant des oiseaux, le bruit de l’eau ou le frémissement des feuilles agitées par le vent, sont particulièrement appréciés.
Oasis de calme menacées
Malheureusement, même les oasis de calmes ne sont pas toujours épargnés par le bruit. En effet, nous provoquons du bruit dans le cadre de nos loisirs, que ce soit en roulant en voiture ou à moto, en faisant de la musique ou du sport. Les outils de jardins, tels que les souffleuses à feuilles ou les tondeuses à gazon, portent atteinte à l’environnement sonore de lieux initialement tranquilles. Même les oasis de calme plus vastes sont toujours davantage envahis par le bruit. Les zones bâties, en continuelle expansion, empiètent sur les terres encore libres et provoquent la perte d’espaces de détente. Parallèlement, le développement des routes, des autoroutes et des chemins de fer apporte du bruit dans des zones paisibles.